mercredi 31 décembre 2008

Lifelogging

D’après le travail de Jamais Cascio, les technologies sociales se repartissent selon deux axes :
• Internal/External
• Simulation/Augmentation

Ce qui donne 4 groupes différents d’outils digitaux : mondes virtuels (ex : Second Life), mondes miroirs (ex : Google Earth, Street View), réalité augmenté (encore peu d’exemples existants), lifelogging.

Facebook ferait partie de ce dernier modèle de « lifelogging », aussi dit « identification personnelle universelle et ambiante » qui se trouve au croisement de l’axe d’augmentation de la réalité avec l’axe des technologies « intimes », tournées vers l’individu. Cette plateforme enregistre les micro-évènements de la vie de chacun et en facilite l’observation, la communication et la mémoire. Le coté intime de Facebook est assez évident : comme dans un blog personnel on y communique des faits personnels de moindre importance pour les autres ou à la limite sans aucun intérêt pour ceux qu’on ne connaît pas. En même temps, comme déjà dit à plusieurs reprises, Facebook connecte la vie réelle et le virtuel. Pour cette raison, on peut le colloquer sur l’axe de l’augmentation de la réalité plutôt que sur celui de la simulation du monde.

Facebook outil digital informationnel

Il est possible distinguer deux grandes tendances parmi les différents outils digitaux existant aujourd’hui. On peut identifier un continuum qui va d’un pole très audiovisuel à un pole très informationnel. De plus, il est possible de distinguer un troisième axe dit applicatif.
Mais où peut-on colloquer Facebook ? Facebook se trouve plutôt du coté informationnel même si évidemment l’aspect informatif n’est pas si poussé et développé comme pour d’autres outils purement informationnel du genre Wikipédia ou les journaux en ligne. Cependant Facebook participe à l’acquisition de connaissances (informations concernant le réseau d’amis)et prévoit un utilisateur actif qui va à la recherche des informations sur les copains. Par conséquent le fond prime sur la forme. De plus, Facebook a un impact sur la vie réelle : personne ne peut nier que Facebook est au centre des conversations quotidiennes de chacun et que des effets réels se produisent sur la vie réelle grâce aux informations acquises dans ce réseau social. Par contre, Facebook possède quelque caractéristique typique des sites audiovisuels, notamment la possibilité d’immersion dans son univers.

De tous vers tous

En tant que réseau social Facebook représente parfaitement le modèle de communication many to many, c’est-à-dire une structure typique du web où tout le monde peut communiquer vers tout le monde.

dimanche 23 novembre 2008

Repubblica analyse Facebook

Eh oui, Facebook est devenu une véritable question de société qui soulève de la curiosité et de l'intérêt un peu partout, même à l'extérieur du domaine des experts de la communication, des nouvelles technologies ou tout simplement des utilisateurs habituels.
Pour cette raison, les médias traditionnels commencent à proposer des articles sur tel sujet et à dessiner une analyse de ce réseau. J'attire l'attention sur un de ces articles apparu sur Repubblica, journal de la gauche italienne modérée.
Il souligne les relations qui se créent sur Facebook et leur particularité par rapport aux interactions de la vie réelle. Il y différentes "techniques" de se faire un réseau: certains ajoutent le plus de monde possible, des gens qui ont vu peut-être une fois dans leur vie (voire jamais), d'autres appliquent une net-iquette sévère en acceptant seulement les "vrais" amis de la vie off-line. En tout cas, on se trouve souvent en face d'un dilemme quand on a le choix entre "accept" or "ignore" la fameuse "friend request". Tel choix oblige souvent à réouvrir des chapitres du passé qu'on avait oublié et qu'on n'a pas forcement envie de revivre. Ou, au contraire, fait monter un sens de culpabilité en cas de refus (et la peur que de quelque façon, vu que Facebook mémorise tout, l'autre le découvre). D'autres, à dire la vérité la plupart des nous, ajoutent les contacts non-désirés et après ils les oublient, comme s'ils ne les avaient jamais ajoutés (il n'est pas rare de ne jamais écrire un message personnalisé), ce qui met à nouveau l'accent sur la notion de réseau plutôt que sue celle d'amitié concernant Facebook.

Certains experts mettent l'accent sur les risques de Facebook: anxiété, dépendance technologique, difficulté croissante dans le relations réelles, bref, les critiques habituelles déjà entendues à l'époque de Second Life.
Cependant des notions intéressantes sont à prendre en compte:

L'ETERNALISATION DU PASSE
Avant notre vie était similaire à un parcours uniforme qui permettait de progresser, d'évoluer et de changer d'amis en même temps. Des amis nouveaux apparaissaient dans notre vie et d'autres disparaissaient. C'était naturel: passé et présent était nettement séparés. Maintenant les réseaux sociaux ont annulé les distances et ont transformé le passé en un présent continu. On ne perd personne, on n'écrème pas, on est "obligé" à garder le lien et, au but du compte, on cumule toujours.

LA RÉPUTATION TÉLÉMATIQUE
On assiste à la naissance d'une réputation télématique, à la auteur de celle réelle. Les deux sont très fortement liées, elles s'influencent réciproquement de manière importante, différemment qu'avant, où un avatar, un nickname ou un nom utilisateur permettaient de celer l'identité et de créer une identité de laquelle il était beaucoup plus facile de se séparer: on pouvait facilement la mettre à l'écart, voire la modifier complètement par rapport à l'identité personnelle.

dimanche 2 novembre 2008

Geo Challenge

Une application Facebook est en train de cartonner parmi mes amis italiens: hier mon frère au tél m'a dit que je devrait absolument l'essayer, car c'est trop drôle!
C'est Geo challenge, une sorte de jeu assez sympa pour tester les connaissances géographiques de chacun. Dans une temps donné, il faut associer le nombre le plus élévé possible de drapeaux au pays, de formes de territoire au nom du pays correspondant ainsi que géolocaliser les villes sur un plan.
Comme toutes les applications Facebook c'est assez facile à trouver et à installer. En soi, ce jeu n'est rein de spéciale, mais c'est vraiment captivant. Surtout ça donne envie de faire mieux que ses propres amis qui y ont déjà jouer. De cette manière, à un match en suit toujours un autre et il est assez difficile de s'arrêter. Petit bémol: les questions se répètent souvent.
Bien sûr, la marrante application est sponsorisée par des annonceurs du secteur voyage/hôtellerie, qui ont franchement trouvé une façon très intelligente et 2.0 de faire de la pub.
Ça n'empêche que je suis en train d'améliorer mon niveau de géographie (et maintenant j'ai atteint le niveau de Travel Broker)!!!

mercredi 22 octobre 2008

Comme Facebook change...

Facebook change sans doute une chose: la façon dont on est mis au courant des nouvautés sentimentales des potes. Comme ça, dès qu'un petit coeur rouge brisé apparaît dans les updates on se précipite pour voir ce qui s'est passé. Et comme ça on découvre qu'une pote est "engaged", que l'autre se marie, que la single éternelle des copine is now in a relationship (mais avec qui c'est un mystère),...
Mais la pire des choses se cache derrière se système, un piège auxquels Facebook devrait mettre fin. Est-ce qu'il vous est jamais arrivé de voir que un de vos pote "is no longer single"? Bhe, c'est un piège! On se précipite pour savoir ce qu'il se passe, oh, je suis désolée, mais c'est toi ou c'est lui, mais pourquoi et comment? Et donc la rumeur se propage, ils ne sont plus ensemble, mais non, incroyable, ils étaient un si beau couple! Et ça continue, le bouche-à-oreille réel et virtuel ne s'arrête pas...
Jusqu'à quand la personne concernée simplement nous informe qu'elle a simplement effacé sa situation sentimantale des infos Facebook (pour une question de privacy) et que son histoire va très bien!
Donc faites gaffe! S'ils veuelent casser le status change en disant "went from being in a relationship to be single". Faites attention!! Il doit dire the new status!!

jeudi 16 octobre 2008

Comment je l'ai découvert

Il faut peut-être que je commence à vous raconter comment j'ai découvert Facebook. Je l'ai découvert en fin 2006 début 2007, pendant mon Erasmus en France. Enfin, ce n'est pas si bizarre, c'est l'approche typique à cette application: on veut rester en contact avec les amis étrangers qu'on a connu pendant le séjour et on y va.
La première personne qui m'en a parlé c'était Anna, une fille anglaise de Lieds. Moi, timidement, j'ai demande ce que c'était ce Facebook, et voilà! Ça n'étonne pas que mon initiateur à cette technologie était une personne anglophone vu que Facebook était d'abord répondu là bas. Mais je dois avouer (et j'en suis fière) que j'ai été une initiatrice pour l'Italie! J'étais la première de mes amis italiens à avoir son compte Faccia-libro!

mardi 14 octobre 2008

Bonjour à tous!! Voilà, je me suis mise à nouveau dans une aventure boguesque, je croyait avoir terminé cette paranthèse de ma vie, mais évidemment non!!!
Ce blog va être sur moi et Facebook (comme vous l'avez bien compris du titre, vous n'êtes pas bêtes!) et en particulier sur les choses bizarres qui se passent, les nouvelles interactions qui ont lieu, la façon différentes de percevoir les amitiés... etc!